1515

A l’origine de la constitution de Mangot à cette époque se trouve une famille de bourgeois et de marchands originaires de Castillon : Les Dubreuil.
Guilhem (1480-1540), Procureur à Bordeaux, épousa Madeleine Château en 1510.
Parmi leurs 7 enfants, seuls Pierre (1515-1573) et Jean restent liés à Mangot par leur titre : « Sieur de Mangot ».

1546

Un acte notarié fait part de terres de Mangot partagées entre Guilhem Dubreuil et Elie Mangot.
Les liens de ces deux familles par rapport au lieu dit Mangot sont attestées en 1554 dans le testament d’Eliot Delabat.

1557

Anoblissement des terres de Mangot.

Le 18 Mars 1557, Pierre Dubreuil, fils ainé de Guilhem, reçoit par courrier une réponse favorable par le Vicomte de Castillon « Honorât de Savoie » à sa requête de « faire bâtir en ses appartenances à Mangot, un colombier à pigeons ».
Comme ce privilège est réservé à la noblesse ou à une terre noble, il se devait de confirmer ce droit par hommage.

1559

Acte du 6 mars : vignes plantées en « courroies, sillons, lignols ».
Cela laisse supposer que les vignes étaient déjà plantées en rang.
Le terme « vignoble » est exceptionnel pour l’époque. Cela signifie donc qu’à Mangot une grande partie des terres étaient déjà propices à la culture de la vigne.

1636

La famille Trapaud devient propriétaire de la maison noble de Mangot à partir du milieu du XVII° siècle.

On ignore par quelle alliance ou raison le titre de « Sieur de Mangot » passe de la famille Dubreuil à celle de Trapaud.
Cette famille qui a fait le choix de la religion protestante comptera plusieurs seigneurs de Mangot, surtout des militaires, capitaines de cavalerie et portes drapeaux des armées du roi (Cornette).

1650

Jean et Paul marieront successivement leurs deux petits-fils avec la même femme ce qui provoquera, au début du XVIII°, un procès retentissant entre les deux branches familiales.
La maison noble de Mangot en sera l’enjeu avec pour conséquence un abandon progressif des lieux jusqu’au morcellement à la révolution française.

1728

Naissance de Jean « Sieur de la Bruyère », arrière petit fils du Capitaine Trapaud, qui sera le dernier porteur du titre de « Sieur de Mangot » en tant que propriétaire de la maison noble de Mangot jusqu’en 1786.

1784

Saisie puis morcellement de Mangot en plusieurs entités : Mangot, Lisse et Bardoulet.
Cette division perdurera jusqu’en 1985…
Entre temps, de nombreux propriétaires se succéderont telles que les familles Broustant, Cousteau, Depons, Baurech, Lavaich…

1870

Marie Madeleine Zobé-Lavaich est à la tête de Mangot.
On pourra lire dans l’édition Féret 1874 que la production de vin rouge était de 35 tonneaux.

1881

Le petit-fils de Marie Madeleine Zobé Lavaich hérite et devient propriétaire de Mangot.
Durant les 13 ans à suivre, il reconstruit le château et développe le vignoble.
En 1893, la production de Mangot atteint alors 100 Tonneaux de vin rouge (925 hl) et 40 Tonneaux de vin blanc (370 hl).

1890

Gabriel Bourson agrandit l’ancienne maison noble sur les plans de l’architecte Mollo.

1896

La propriété de Mangot est vendu à Jean Parraud demeurant à La Greniére, commune de Lussac en Puynormand.
En 1902, Pierre Parraud lui succèdera. Il obtiendra au fil des années de nombreuses récompenses pour ses vins lors de diverses manifestations à Bordeaux, Paris, Lyon, Bruxelles, Gand.

1898

Extrait de Féret 1898 : les vins blancs de Mangot reconnus pour leur finesse et leur distinction.

1908

Médaille d’Argent au Concours Général Agricole de Paris.

1910

« Grand Prix » à l’exposition universelle de Bruxelles.

1937

Entre 1937 et 1944, les successions de Pierre Parraud et Marie Louise Desage désignent comme héritière unique Jeanne-Simone Parraud, épouse d’André Bourricaud.

1954

Première acquisition à Mangot par Jean et Simone Petit avec Château de Lisse, propriété mitoyenne de Château Mangot.

1959

C’est à la fin des vendanges d’octobre 1959 qu’Anne Marie, cadette de Jean  & Simone Petit et future épouse Todeschini, vit le jour…

1965

Mr René Esquissaud, dont la famille est propriétaire de Château Faugères (mitoyen de Mangot) depuis 1823, assure la gestion de Mangot. Thérèse (son épouse, née Bourricaud, et cohéritière) vit à Mangot depuis sa naissance. Celle-ci n’aura pas d’enfants.
D’excellentes relations de voisinage et d’entre-aides ont d’ailleurs toujours été entretenues entre les familles Esquissaud et Petit.

1975

Par achat en rente viagère auprès de Mme Clémentine Valette née Thé,
Mr et Mme Petit font l’acquisition d’une première partie de la propriété Bardoulet (dit Bourdieu de Mangot).

1977

Déjà propriétaire sur la commune de Sainte Colombe, Jean Petit accroit le vignoble en Côtes de Castillon en prenant en fermage la propriété Château la Brande à Belves de Castillon.
Il en fera l’acquisition totale en 1983.

1985

Acquisition de Château Mangot par Jean et Simone Petit et leurs enfants…  Mangot retrouve ses 34 hectares de vignobles divisés en 1784.

1989

Jean Petit fête ses 60 ans et prend sa retraite !
Anne-Marie et son époux, Jean Guy Todeschini, reprennent la gestion complète des vignobles de Mangot et La Brande.

1992

Mangot accueille ses 10 premières barriques en 1992. Pour la première fois, une partie de la production (3ha70) sera revendiquée et agrée en appellation Saint-Emilion Grand cru.

Dès le millésime suivant (1993), un volume de 12 ha sera agréé en Saint-Emilion Grand Cru pour passer ensuite à 100% du vignoble de Mangot en 1998.

1998

L’heure du renouveau côté vignoble touche à sa fin…
Après 8/10 ans de gros travaux d’arrachage, de terrassement et de plantation, toute la production est agrée Saint-Emilion Grand Cru !
Une belle récompense après plus de 10 ans de travail acharné à la vigne !

2000

L’heure du renouveau côté bâtiment !
Jean-Guy et Anne-Maire engagent 18 mois de grands travaux de démolition, de construction et de rénovation à Mangot qui sauront allier esthétique, modernité, respect des vestiges du passé et amélioration de la fonctionnalité de l’outil de travail.

2008

Grandir au cœur de la passion de ses parents et de ses grands parents ne destine pas vraiment les enfants à se projeter vers des professions originales…

En ce qui concerne Karl et Yann Todeschini, fils de Jean-Guy et Anne-Marie, cela aura fait naître chez eux non seulement la passion, mais aussi l’ardeur de poursuivre l’immense travail entrepris par leurs prédécesseurs. C’est donc en 2008 qu’ils rejoignent Mangot et créent la cuvée « Mangot Todeschini ».

Après des études et des parcours professionnels en France et à l’étranger, Karl et Yann âgés (à l’époque) de 24 et 26 ans, apportent à Mangot de nouvelles ambitions.

 

2011

Jean-Guy Todeschini est nommé Jurat de Saint-Emilion.

Issu du monde de la pierre et du bâtiment, Jean Guy s’est plongé dans l’univers du vin à travers le renouveau de Mangot pendant 20 ans.

C’est une belle reconnaissance professionnelle de la part de ses pairs sur Saint-Emilion récompensant son investissement et son travail accompli dans cet univers qu’est le vin, deuxième poumon de Saint-Emilion après la pierre.

2013

Le 16 Juin 2013 à Vinexpo, Mangot Todeschini, dernier né de nos crus,  est jugé sur la régularité des millésimes 2008-2009-2010 (soit les 3 premiers millésimes de l’histoire de ce vin).

Demi-finaliste de la Coupe des Grands Crus à Vinexpo, il reçoit ainsi un beau témoignage de du fleuron de la profession.
En effet, la majorité des dégustateurs de cette coupe sont des propriétaires de Saint-Emilion ou bien des professionnels de la filière reconnus et venus du monde entier.

Une belle reconnaissance dont nous sommes fiers pour ces 3 premiers millésimes… un avenir prometteur !

2014

Ils en rêvaient, ils l’ont fait… le 25 août 2009, Karl et Yann récoltent et vinifient un rosé tel qu’ils l’aiment : un pressurage direct, beaucoup de fruit et de fraîcheur, un minimum de soufre et un maximum de gourmandise.

La clientèle succombe à cette nouvelle création qui ne cesse de séduire et qui à pris pour nom en 2014 « M de Mangot ».

2015

Karl est nommé, à son tour, Jurat de Saint-Emilion.

2015

Création du Marmot de La Brande !

Fidèle à son aîné, Château La Brande, ce vin est le « petit frère »…

Tel son nom l’indique, un vin jeune, pur fruit, sans soufre, qui vient s’inviter au milieu de la gamme de Mangot, apportant un souffle de fraîcheur et de gourmandise !

2018

Naissance de la cuvée « L’Autre Mangot » !

Une cuvée éphémère, sans soufre et en appellation Saint-Emilion, sublimée par un élevage en amphore et jarre !
Un cuvée pur fruit dans la ligné du Marmot…

2020

Château Mangot sous son nouveau visage…

Pour fêter les 10 ans du retour des 2 frères au château, le « porte-drapeau » s’offre un relooking, avec le concours de Vincent Pousson, et s’illustre d’une magnifique gravure du Féret de 1897, tout en épurant l’étiquette pour apporter une touche plus délicate, plus « italienne »…

 

2020

L’ancienne cuvée « Todeschini », destinée à être une plus libre interprétation du millésime par les deux frères, tant au niveau de l’assemblage que de l’élevage (bois ou jarres), est rebaptisée « Distique » et s’offre une étiquette quasi subliminale, où dominent les notions fortes de famille, d’ancrage géographique (Saint-Etienne de Lisse) et historique (1515, date originelle du nom Mangot).

 

2022

CHÂTEAU MANGOT PROMU « GRAND CRU CLASSE » DE SAINT-EMILION

Résultat d’un travail de 3 générations de vignerons et avec un respect permanent de notre environnement, Château Mangot se place dorénavant parmi les Grands Crus Classés de Saint-Emilion. Merci de votre confiance !

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